La crise du covid-19 a contraint beaucoup d’entreprise à franchir le cap du télétravail. Employeur et salariés on du s’adapter dans l’urgence à ce nouveau mode de fonctionnement.

Faisons le point.

L’objectif du gouvernement est d’inciter les entreprises, dans la mesure du possible, à continuer le télétravail. L’allocution du 7 mai du président souligne ce point, « Le télétravail est a privilégié au maximum et le plus longtemps possible ».
Le ministère du travail devrait publier un « guide spécial du télétravail » dans les jours à venir avec pour objectif de former les entreprises peu coutumières de ces pratiques.

Près de 5 millions d’employés ont été mis en télétravail depuis le début confinement. Les entreprises françaises pratiquent le télétravail quand leur d’activité le leur permet. Plusieurs corps de métier n’y sont pas éligibles. On pense aux salariés devant exercer sur le terrain ou ceux devant effectuer des taches sur des site de production. Pour le reste, la découverte de cette façon de fonctionner est une bonne chose. D’après une enquête de Malakoff Humanis « 73% des télétravailleurs souhaitent continuer ou demander à pratiquer le télétravail après le confinement, de manière régulière ou ponctuelle. ». En effet, les commentaires positifs sur les réseaux sociaux pullulent. Les internautes partagent leurs expériences :

  • Cela permet un meilleur compromis de la vie pro/perso.
  • Diminution du stress et de la fatigue liée au temps de trajet

On peut continuer à lister longtemps les bienfaits du télétravail pour le salarié quand est-il pour l’employeur ?

Dans un monde idéal, on peut imaginer la suppression de nombreuses charges inhérente à l’activité en entreprise. La fin des charges de fonctionnement, équipement des locaux, loyer, suppression des frais kilométrique, titre de transport, investissement couteux pour le matériel et les immobilisations.

En effet tout est décentralisé. Cependant, les conditions de travail restent les même juste le lieu change. Restera à la charge de l’employeur la fournir du matériel nécessaire à l’accomplissement du travail. Sauf si l’employé décide d’utiliser le sien. Le cas échéant, si le salarié ne peut pratiquer son travail au domicile, c’est à l’employeur de lui proposer une solution (espace de coworking, aménagement de locaux professionnels etc.)
Reste que le défi des entreprises est l’adaptation managériale. Les employeurs sont inquiets quand a la productivité, craignent des troubles dans la communication interne et déplorent les pertes d’interactions sociales.

Depuis le début du confinement, les entreprises ont dû déployer dans l’urgence des solutions de télétravail. Toujours selon Malakoff Humanis « 75% des télétravailleurs estiment que la mise en place du télétravail a été facile et reconnaissent les efforts déployés par leur entreprise ». Dans l’ensemble, l’entreprise française à réussi le défi du télétravail. Les employeurs se disent plus ouvert à pratiquer celui-ci dans le futur. On note les bienfaits, équipes plus engagées, une meilleure définition des rôles de chacun et un sentiment de responsabilision pour les collaborateurs.

Le télétravail est-il enclin à devenir de plus en plus pratiqué ?

Avec un taux de croissance de 5,3% depuis 2017. Le marché des éditeurs de logiciels et d’outils collaboratifs devrait enregistrer une plus forte croissance dû à l’épisode du Covid-19. C’est dans la Silicon Valley que se trouvent les plus gros acteurs mondiaux (Microsoft, Google, IBM …). Ces entreprises y voient là un réel vecteur de productivité et misent sur le bien-être des salariés.

En Californie, le télétravail est inscrit dans la culture d’entreprise depuis de nombreuses années (a raison d’un ou deux jours par semaine). En 2020, les outils collaboratifs sont dits mature (peu de marge de progression).

Beaucoup de logiciel ont des fonctionnalités gratuites et simples d’utilisation (zoom, trello, slack, …) qui permettent aux petites entreprises de continuer à collaborer même à distance. Concernant les grosses entreprises, on observe que TEAMS de Microsoft et Zoom tiennent les places de leader du marché.

En France, depuis 2017, le télétravail peut se mettre en place sur simple accord avec le salarié (oral, courrier ou par mail. D’application simple d’un point de vue légal pour les entreprises. A l’avenir, les employeurs se disent plus enclin à proposer le proposer.